Cyclo – #Retail #IT & Co

Avez-vous remarquez tous ces vieux vélos qui dépérissent dans les rues de Paris? Souvent il manque une roue, la chaine est rouillée, les câbles de freins arrachés, et pourtant, ils restent là, telles des voitures ventouses. Résultat, dans beaucoup d’endroits les places de vélos se font rares. La raison à cela ? La Mairie de Paris, enfin le service concerné de la voirie, qui ne retire que les épaves (vélo totalement hors de service).

Un vélo, chaine rouillée, sans selle qui n’a pas bougé depuis un an ? Pas une épave. Au passage, il pourrait facilement être remis en état. Sauf qu’il ne le sera pas, car le règlement prévoit précisément de ne retirer que des épaves certifiées HS. Et c’est bien dommage, car bon nombre d’associations de cyclistes parisiennes pourraient les remettre en l’état et les vendre pour un prix modique aux étudiants et autres personnes à faible revenus. Voilà, c’est un peu en résumé, le symptôme de nos maux à Paris. On attend que les choses soient trop dégradées pour agir.

Un modèle d’un autre temps qu’il faut adapter rapidement. Quand on en parle aux personnes concernées, elles répondent que oui, il faut changer le règlement, mais que ce sera long et compliqué. Au final, il ne sert à rien de signaler ces épaves de vélo sur l’application Dans Ma Rue. C’est pourtant un outil intéressant pour améliorer note vie au quotidien, et surtout pour impliquer étroitement les citoyens à la bonne marche de la cité. Le signal envoyé n’est pas le bon ! Le résultat, c’est que sur un lieu parfaitement identifié par la Mairie, où passe pas moins de 3 services de nettoyage par jour (ramassage des poubelles – Derichebourg, les encombrants et la voirie) se cumulent les signes extérieurs de saleté (Poubelles, dépôt sauvage en tout genre : miroirs, sac poubelle, huile de friture, tireuse à bière HS, j’en passe et des meilleurs ). Rien ne change vraiment . Un exemple d’un fonctionnement par trop administratif que l’on retrouve aussi dans celui de la nouvelle police municipale. Le fameux ; je ne suis pas mandaté pour cela…qui rend souvent le dialogue avec la Police Municipale Kafkaïen [je ne peux rien faire je ne suis pas mandaté pour cela par la Mairie]. Et chaque jour, des milliers de parisiens et de touristes passent devant ce spectacle un rien « déceptif » ! Faisant naitre chez certains le fameux Hashtag … que je ne citerai pas ici.